Merci à Kelly d'avoir créer cette rubrique pour partager des expériences
entre proches et SOPK. Pour info, Paolo Giacobini, Directeur de Recherche à l'Inserm du chu de Lille travaille activement avec Mme Anne-Laure Boutillier du CNRS de Strabourg
pour trouver un traitement thérapeutique pour nos SOPK. C encourageant et prometteur pour 2021.
Patricia
Lille Neuroscience & Cognition (INSERM U1172)
Le syndrome des ovaires polykystiques : vers une piste thérapeutique
MIMOUNI* NEH, PAIVA* I, BARBOTIN AL, TIMZOURA FE, PLASSARD D, LE GRAS S, TERNIER G, PIGNY P, CATTEAU-JONARD S, SIMON V, PREVOT V, BOUTILLIER AL, GIACOBINI P. Polycystic ovary syndrome is transmitted via a transgenerational epigenetic process. (2021) Cell Metabolism 33, 513-530
*Co-premiers auteurs
Nour El Houda Mimouni et son directeur de recherche Paolo Giacobini
Le syndrome des ovaires polykystiques(SOPK) est la pathologie endocrinienne
et métabolique la plus répandue chez les femmes en âge de procréer. Le SOPK est caractérisé par une forte composante héréditaire estimée à 60 à 70% chez les
filles nées de mères atteintes du SOPK. Il a été récemment suggéré que des facteurs environnementaux pendant la période fœtale pourraient être impliqués dans l’apparition du SOPK à l’âge adulte. Néanmoins, les mécanismes sous-jacents
à sa transmission demeurent inconnus, limitant ainsi le développement de
stratégies thérapeutiques efficaces. Cette étude met en lumière pour la première fois,comment un environnement fœtal altéré (excès
hormonal) peut reprogrammer le cerveau du fœtus et contribuer à la
survenue et transmission du SOPK chez la descendance à l’âge adulte.
L’originalité de ces travaux translationnels repose d’une part sur l’identification de potentiels marqueurs de diagnostic précoce du syndrome, et d’autre part, sur la validation d’une piste thérapeutique prometteuse dans un modèle préclinique, pouvant améliorer la prise en charge des patientes atteintes
du syndrome.